Une exposition de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, construite dans le cadre du cycle « L’Architecture est un Artisanat ».
Avec des projets de :
Olivier Agid, Atelier Georges, Atelier du Rouget – Simon Teyssou & associés, Pierre Chabard, Marc-Antoine Durand, Fabriques, FMAU, Bérénice Gaussuin, Rachid Kander et Benjamin Revire – SCOP ABITERRE
Esthétique et chantier.
Mettons en relation le beau et le confus, l’espace fini et l’espace processus. A priori ces deux notions n’expriment pas une complémentarité évidente. Cependant, travailler par opposition est fertile. Du contraste entre deux idées peuvent naître de nouvelles hypothèses de projet. Existe-t-il alors une esthétique du chantier ? Quelle harmonie pour le lieu d’un apparent désordre ? Qu’y a-t-il de plus quand les opposés s’attirent ?
La production contemporaine des architectes nourrit cet univers composite qui brise les codes d’un monde où le chantier n’est qu’un lieu de réalisation.
Esthétique en chantier.
Faisons l’hypothèse de l’apparition d’une pratique émergente, d’une écriture cultivée de l’architecture dont la pensée disciplinaire serait liée au chantier. Elle exprime et donne à voir le processus et donc le caractère non fini de l’ouvrage.
Cette hypothèse offre l’opportunité d’explorer un nouvel univers architectural, une culture assumant de montrer ce qui n’était pas destiné à l’être. Par mécanisme culturel, cette pratique devient une nouvelle esthétique.
En accès libre du mardi au dimanche de 13h à 19h et dès 11h le samedi
à archipel, 21 place des Terreaux, Lyon 1
©Benoît Alazard