L’avènement d’une société écologique ne peut passer que par une refonte majeure de nos manières de concevoir et de bâtir. Cependant, les logiques de mise en ordre du monde dont l’architecture a hérité la rendent difficilement conciliable avec une véritable écologie sociale. Que faire alors ?
Dans une démonstration à la fois érudite et sensible, Mathias Rollot, chercheur et architecte, nous propose de transformer l’architecture en un outil de résistance aux systèmes de domination en place – sur la nature, les humains, les animaux – afin de réinventer une manière non extractiviste de construire.
En faisant dialoguer philosophie, sciences sociales et architecture, l’auteur esquisse les contours d’architectures plurielles, qui appartiendraient réellement aux peuples et aux milieux dans leur diversité : des architectures décoloniales vivantes, libérées.
Mathias Rollot est architecte et docteur en architecture. Il est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble. Ses recherches mêlent écologies décoloniales et philosophies éthiques, animalistes et environnementales. Spécialiste du concept de » biorégion » qu’il a contribué à introduire en France, il est notamment l’auteur de Qu’est-ce qu’une biorégion ? et Les territoires du vivant (Éditions Wildproject).
Inscription
La rencontre sera animée par des étudiants et étudiantes de l’ENSAL.
à archipel, 21 place des Terreaux, 69001 Lyon